Ce que nous fabriquons, Le Bus, Les Juifs et autres textes
Présentation
5 auteurs
5 traducteurs
30 acteurs
2 metteurs en scène
1 compagnie
Il s’agira de suivre une compagnie à l’ouvrage, de
saisir les méandres et
René Loyon
Le Bus de Lukas Bärfuss
Le Bus
De Lukas Bärfuss
Traduction : Hélène Mauler et René Zahnd
Texte publié par L’Arche Editeur
Mise en scène : René Loyon
Dramaturgie : Laurence Campet
Scénographie : Nicolas Sire
Avec Blandine Baudrillart, Eric Challier, René Hernandez, Judith Périllat, Odile Roire, Dominique Verrier
Paysages alpins grandioses et lugubres, sombres forêts ; un vieil autocar déglingué avance dans la nuit noire. A son bord, Bärfuss a entassé avec jubilation une demi douzaine de personnages à la dérive, en route pour un centre de cure où ils espèrent retrouver l’équilibre du corps et de l’esprit.
A trouvé place également dans ce bus allégorique – conduit par Hermann, une brute possédée par un inquiétant désir de toute puissance – une jeune femme qui s’est trompé de destination. Erika, c’est son nom, croyait s’être embarquée pour Czestochowa, la ville polonaise où l’on révère la célèbre Vierge Noire ; comme mue par une révélation mystique, elle espérait trouver là, après une vie manifestement dissolue, une réponse à ses questions existentielles.
L’intrusion de cette passagère, considérée comme clandestine, crée de graves perturbations dans le petit monde, peu reluisant, des aspirants curistes. Que va-t-on faire de l’encombrante Erika qui s’obstine contre toute raison à vouloir rallier Czestochowa ? L’abandonner dans la forêt profonde ? La faire disparaître ? …
En plus de ces premiers personnages, il faut noter l’apparition à mi-parcours d’une autre figure particulièrement pittoresque et qui n’est pas sans susciter une curieuse sympathie ; il s’agit d’Anton le pompiste : solitaire, alcoolique, écologiste intraitable, il règne sur une station-service désertée où il ne sert que du diesel de colza. De sa bouche s’échappent quelques vérités premières plutôt bienvenues dans le désarroi ambiant.
La fin de l’histoire n’échappera pas à l’ironie aiguë et à l’étrange couleur douce-amère qui sont, semble-t-il, la marque de fabrique du jeune auteur qu’est Lukas Bärfuss.
A travers le parcours zigzaguant du vieux bus épuisé et de sa cargaison de personnages archétypiques, c’est en quelque sorte une parabole que l’auteur nous propose : celle des errances tragi-comiques de notre petit monde occidental en proie au doute, à la peur de la déchéance et face à d’obscures montagnes qu’aucune foi ne soulève plus.
René Loyon
Les Juifs de Lessing
Les Juifs
De Gotthold Ephraïm Lessing
Traduction : Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil - Editions Circé
Mise en espace : Olivia Kryger
Lumières : Stéphane Deschamps
Avec Peter Bonke, Benoît Dallongeville, Marieva Jaime-Cortez,
Thomas Matalou, Julien Muller, Maya Vignando
Lectures
Lectures
dirigées par René Loyon
avec la collaboration artistique de Laurence Campet
Un amour tardif d’Alexandre Ostrovski
Traduction : Lily Denis – Maison Antoine Vitez
Mise en voix : René Loyon
Avec Clément Bresson, Pierre-Louis Gallo, Olivia Kryger, Danielle Lopès, René Loyon, Marina Moncade, Emile Salvador
La pièce : Ludmilla, jeune fille prolongée,
vit dans la pauvreté depuis que son père, avoué d’une probité aussi rigide
qu’exemplaire, a été ruiné. Ils sont logés par
Samedi 12 janvier à 17h et dimanche 13 janvier à 15h
Lazare de Catherine Benhamou
Mise en voix : René Loyon
Avec François Cognard, Antoine Doignon, Marie Le Galès, René Loyon, Laurent Orry, Michèle Séeberger
La pièce : Elle regarde des images de vidéo surveillance prises dans un tunnel du métro. Il écrit des histoires pour un magazine féminin.
Dans le métro, elle interroge. Elle semble mener une enquête tout en disant écrire un scénario ; une enquête sur une disparition d’enfant…
Samedi 19 janvier à 17 h et dimanche 20 janvier à 15h
Visite au père de Roland Schimmelpfennig
Traduction : Hélène Mauler et René Zahnd – L’Arche-éditeur
Mise en voix : René Loyon
Avec Cristine Combe, Marie Delmarès, Jean-Claude Durand, Micaëla Etcheverry, Valentine Galey, Maxime Kerzanet, Adeline Piketty, Yilin Yang
La pièce : Le retour d’un improbable fils dans la maison familiale aux allures tchekhoviennes met en émoi les femmes, et sape la domination du père, alors que celui-ci achève sa traduction du Paradis perdu de Milton…
Samedi 26 janvier à 17h et dimanche 27 janvier à 15h
Dates
L’Atalante
05 Janvier 2013 au 31 Janvier 2013
10 place Charles Dullin
75018 Paris